Chirurgie thoracique

La chirurgie thoracique comprend la chirurgie des organes entre le cou et l’abdomen, excepté la chirurgie intra cardiaque. Elle est effectuée par un chirurgien thoracique.

Cette chirurgie peut concerner, dans chacune des 2 cavités latérales :

  • le poumon : biopsie, ablation (retrait) d’une partie du poumon, chirurgie des bronches,
  • la paroi thoracique : réparation de fractures de côtes, ablation de tumeur costale, déformation de la paroi (pectus),
  • les enveloppes des poumons : biopsie de la plèvre, talcage,
  • le diaphragme,
  • l’œsophage : diverticules compliqués, ablation pour tumeur…

Cette chirurgie peut concerner les organes situés au milieu de ces 2 cavités latérales (le médiastin), excepté le cœur :

  • thyroïde : ablation d’un lobe, des 2 lobes thyroidiens, d’un goitre,
  • thymus : ablation de cette glande en cas d’anomalie, de myasthénie parfois,
  • ganglions : biopsie de ganglions,
  • l’enveloppe du cœur (péricarde) : vidange d’un épanchement, biopsies.

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39 boulevard de la Palle
42100 Saint-Etienne

04 77 21 03 48

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Techniques d’opération

La majorité des interventions en chirurgie thoracique se déroulent avec des cicatrices de petite taille, si possible.

Le chirurgien thoracique peut être assisté de différentes manières :

  • Avec l’assistance du robot : le chirurgien est installé dans une console de commande et contrôle à distance un robot. Les instruments du robot permettent des gestes plus fins, plus précis, au moyen d’instruments miniaturisés. Ces instruments nécessitent de courtes cicatrices d’environ 1 cm.
  • Avec la vidéochirurgie, c’est-à-dire avec l’assistance d’une caméra et d’instruments de taille miniaturisée. On appelle aussi cette technique « la coelioscopie ». Le chirurgien utilise des instruments tels des prolongements de ses doigts et regarde le site opératoire sur un écran.

La taille des cicatrices est réduite pour :
diminuer la douleur + accélérer la récupération après l’acte opératoire

Néanmoins, la thoracotomie peut être utilisée dans certains cas, en écartant des côtes. Votre chirurgien choisira cette manière d’opérer lorsque les conditions de la chirurgie l’imposent, que des difficultés sont attendues. L’incision pourra mesurer de 10 à 20 cm environ.

Préparer une chirurgie

Le chirurgien travaille au sein d’une grande équipe de professionnels de santé :

Des médecins, qui interviennent à diverses étapes

  • Votre médecin de famille, qui peut suspecter le diagnostic à partir des symptômes.
  • Le pneumologue, qui peut réaliser des examens pour arriver au diagnostic (fibroscopie des bronches, échographie, ponction…) et vous préparer à l’intervention (épreuve respiratoire, épreuve d’effort,…). Il vous suivra après l’intervention.
  • Le gastroentérologue, lorsqu’il faut explorer l’œsophage et l’estomac pour arriver au diagnostic (gastroscopie, écho endoscopie, ponction…)
  • Le radiologue thoracique, affine le diagnostic avant l’intervention : par des scanners, IRM, ponctions… Ces examens serviront aussi à vous suivre après l’intervention.
  • Le médecin nucléaire vous fera réaliser une scintigraphie : un PET Scan pour explorer l’organisme devant la suspicion d’une tumeur, des scintigraphies de poumon ou de cœur pour préparer aux interventions lourdes.
  • Divers praticiens vous suivront après l’opération, selon le diagnostic : chirurgien, pneumologue, oncologue et bien sûr, votre docteur traitant.

Des personnels « paramédicaux »

  • Le kinésithérapeute aide à préparer le patient avant une chirurgie lourde, parfois au sein d’un établissement de rééducation respiratoire encadré par des pneumologues spécialisés.
  • Le tabacologue propose des méthodes de sevrage : idéalement l’arrêt complet du tabagisme doit être obtenu 2 à 4 semaines avant le geste opératoire.
  • Les infirmières et aides-soignantes : ils ou elles suivent le patient au quotidien, dès la sortie du bloc opératoire. Chaque jour, ces personnes relèvent vos constantes vitales, mesurent votre douleur ou votre gêne pour donner des thérapeutiques appropriées.

L’intervention et la période de récupération

Lors d’une opération, l’anesthésiste réanimateur a un rôle essentiel, qui ne se résume pas à endormir le patient. Il va administrer des médicaments pour diminuer la douleur due aux cicatrices (analgésie péridurale, blocs de paroi, cathéters, etc…) ainsi que des médicaments à courte durée d’action pour favoriser le retour à l’état antérieur du patient opéré.

=> C’est le processus de récupération améliorée après chirurgie (RAAC) : une opération moins agressive favorisera un retour plus rapide à votre état d’avant la chirurgie.

Certaines chirurgies sont réalisées en ambulatoire, ou avec des hospitalisations de courtes durées.
En cas de chirurgie plus lourde, l’équipe chirurgicale peut décider d’une surveillance initiale en soins continus, parfois en réanimation. L’environnement de l’Hôpital Privé de la Loire est adapté à la chirurgie thoracique depuis sa création :

  • unités de soins intensifs : 12 lits de soins intensifs, 12 lits de réanimation,
  • personnels médicaux,
  • personnels paramédicaux : aides-soignantes et infirmières en chirurgie, kinésithérapeutes, psychologues, tabacologue, assistante sociale…