Des réponses à vos questions sur la chirurgie du colon
Dans quels cas une chirurgie du côlon est-elle nécessaire ?
La chirurgie du côlon est indiquée en cas de cancer colorectal, de polypes volumineux, de diverticulite compliquée, de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, ainsi que pour certaines occlusions intestinales.
L’intervention vise à retirer la partie malade du côlon tout en maintenant un transit digestif fonctionnel.
Comment se déroule une colectomie ?
Une colectomie consiste à retirer une partie du côlon (colectomie partielle) ou la totalité (colectomie totale) en fonction de la pathologie.
L’intervention peut être réalisée par laparotomie (chirurgie ouverte) ou par cœlioscopie (technique mini-invasive), réduisant ainsi la douleur post-opératoire et le temps de récupération. Dans certains cas, une anastomose est réalisée pour reconnecter les parties saines de l’intestin, tandis qu’une stomie temporaire ou définitive peut être nécessaire.
Quels sont les risques et complications d’une chirurgie du côlon ?
Comme toute intervention chirurgicale, la colectomie comporte des risques : infections, saignements, fuites anastomotiques (mauvaise cicatrisation de la jonction intestinale), occlusions ou troubles du transit. Un suivi rigoureux et des soins post-opératoires adaptés permettent de limiter ces complications et d’optimiser la récupération.
Quelle est la durée de récupération après une colectomie ?
La durée de récupération varie selon l’étendue de l’intervention et l’état de santé du patient. En général, une hospitalisation de 5 à 10 jours est nécessaire, suivie d’une convalescence de plusieurs semaines. Une reprise progressive de l’alimentation et des activités est recommandée, avec un suivi médical pour surveiller la cicatrisation et adapter l’alimentation.
Quel régime alimentaire après une chirurgie du côlon ?
Après une colectomie, une alimentation adaptée est essentielle pour faciliter la digestion et éviter les complications. Dans un premier temps, un régime pauvre en résidus est recommandé avant une réintroduction progressive des fibres. Il est conseillé d’éviter les aliments irritants, les boissons gazeuses et de privilégier une hydratation suffisante pour prévenir les troubles du transit.