Cancer du rectum

Généralités

Le cancer du rectum est principalement de type adénocarcinome (se formant à partir des cellules d’une muqueuse glandulaire ou de la glande elle-même) et se développe à partir d’un polype (tumeur bénigne) devenu cancéreux, comme pour le cancer du côlon.

Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon. C’est le 2e cancer le plus fréquent chez la femme après celui du sein.
On estime à environ 44 000 le nombre de nouveaux cas de cancers colorectaux (côlon ou rectum) en 2017 en France.

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Traitements

1/ Lorsque la tumeur est superficielle et localisée, la chirurgie seule peut-être proposée. C’est la proctectomie ou résection antérieure du rectum. Elle consiste à retirer la partie du rectum comportant la lésion et le tissu graisseux l’entourant.

2/ Lorsque le stade de la tumeur est plus avancé, qu’elle a atteint la couche musculaire entourant le rectum et/ou les ganglions lymphatiques voisins, la chirurgie est souvent précédée d’une radiothérapie et/ou une chimiothérapie.

La chirurgie est souvent réalisée par coelioscopie. 3 petites incisions sont réalisées ainsi qu’une incision un peu plus large pour extraire la partie du rectum que l’on opère et que l’on retire.
Le rectum est retiré avec les vaisseaux et ganglions qui l’entourent (curage ganglionnaire) et on réalise une « anastomose » ou « couture » entre le colon gauche et le bas du rectum ou l’anus.

Différents types d’anastomoses peuvent être réalisées, en fonction de la localisation de la tumeur.
Lorsque la tumeur est très basse et proche de l’anus, une anastomose est parfois impossible. Une colostomie (« poche ») doit alors être réalisée, et l’anus fermé.

Le rectum retiré est envoyé en analyse, et en fonction du stade de la maladie, une chimiothérapie sera peut-être indiquée.

Complications

Hémorragie

Cela se traduit par une tachycardie, une sensation de malaise et une chute du taux d’hémoglobine. Parfois, la présence de sang dans les selles, signe que le saignement provient de l’« anastomose ». Rarement, une ré-intervention est nécessaire en urgence.

« Fistule » ou Fuite de l’ « anastomose »

Elle se traduit par l’apparition d’une fièvre post opératoire ainsi qu’une douleur intense. Une nouvelle intervention est en général nécessaire pour réparer la fuite. Dans cette situation, la mise en place d’une « stomie » ou « poche » temporaire est parfois nécessaire.

Suites

Après l’intervention, un arrêt de travail vous sera remis, d’une durée d’au moins 4 semaines.
Des soins locaux seront réalisés, afin de maintenir le plus au propre possible la cicatrice.
Une visite post-opératoire avec votre chirurgien aura lieu environ 1 mois après l’intervention.
En fonction du stade de la maladie, une chimiothérapie sera peut-être indiquée.